Non aux éoliennes
Dans un proche avenir la configuration des crêtes jurassiennes risque de changer radicalement. Du Suchet au Mont Tendre, en passant par Bel Coster, Sur Grati et le Mollendruz, d'immenses parcs éoliens industriels se donneront en spectacle, défigurant tout le paysage.
« Au départ, l’énergie éolienne est une très bonne idée mais à l’arrivée, c’est une réalisation tragique. Si on nous disait au moins que cela permettrait de fermer des centrales. Mais ce n’est pas le cas. Cela peut dénaturer des paysages pour des résultats finalement incertains… En bref c’est simplement de l’habillage. » Nicolas Hulot
Dans un proche avenir la configuration des crêtes jurassiennes risque de changer radicalement.
Du Suchet au Mont Tendre, en passant par Bel Coster, Sur Grati et le Mollendruz, d'immenses parcs éoliens industriels se donneront en spectacle, défigurant tout le paysage.
Atteinte au bien-être
Comme l'attestent les photomontages des promoteurs, malgré le fait qu'ils ne restituent qu’approximativement l'impact visuel réel des éoliennes industrielles, les pales de ces engins mécaniques feront désormais partie intégrante du paysage, à tel point que le Jura ne ressemblera plus à celui de nos ancêtres.
Il y aura un avant et un après. L'avant nous le connaissons et tous l'apprécient depuis des générations.
Demain sera fait d'incertitudes car les retombées positives annoncées par les promoteurs en feront déchanter plus d'un. Comme c'est déjà le cas dans les pays limitrophes qui ont sacrifié leur identité géographique sur l'autel du dieu Éole.
Les nuits des riverains seront bercées par les enclenchements des rotors et les clignotements des éoliennes surplombant leur domicile. Les habitations les plus proches seront à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau.
Les pendulaires qui ont construit leur demeure à la campagne pour se trouver au calme seront rattrapés par les « bienfaits » du progrès, que même les citadins refusent. Puisqu'aucune construction d'une telle envergure (plus de 200 m de haut pour les modèles de la dernière génération) est autorisée en milieu urbain.
Lorsque l'on sait que ces engins sont visibles à plus de 20 kilomètres à la ronde, on s'interroge sérieusement sur l'utilité d'une présence aussi envahissante.
Bien sûr, ces considérations esthétiques et sentimentales laisseront de marbre les promoteurs et leurs partenaires. Selon eux, il faut être dans l'air du temps et envisager sérieusement l'approvisionnement par d'autres sources d'énergie que le nucléaire.
Sur ce plan nous ne pouvons que leur donner raison.
N'est-il cependant pas possible d'atteindre cet objectif sans démolir nos paysages?
Mots-clés: Eolienne, Jura, Patrimoine, Paysage